•Les parasites internes
Il s’agit des différents vers et larves qui s’installent dans le tube digestif (ou ailleurs), après avoir été absorbés sous forme d'œuf, par le cheval, et qui se nourrissent de sang (strongles, tenia, etc.), et occasionnent des lésions à l’intestin, à l’estomac et au foie.
Symptômes
Selon le type de parasites : abattement, maigreur, poil piqué, diarrhées (parfois sanglantes), coliques, œufs ou larves dans le crottin, oeufs collés sur les poils de la robe, ulcération et perforation de l’intestin et de l’estomac.
Comment les éviter ?
Vermifugation (ingestion d’un produit tuant les larves et les vers), plus ou moins importante (de 2 à 6 fois par an) selon l’état du cheval et son environnement.
En prairie, étant donné l’aspect cyclique du phénomène (ingestion de l'œuf par la bouche, développement de la larve dans le ventre et expulsion de nouveaux œufs dans le crottin, risquant à leur tour d’être absorbé par le cheval), un assainissement et une rotation des pâtures peuvent s’avérer très utile : épandage de chaux, hersage, drainage éventuel.
Pour décoller les oeufs de mouche sur les poils : utilisez du vinaigre chaud et un peigne. (voir aussi coliques)
•Troubles hépatiques
Les troubles du foies sont plus rares chez les chevaux de loisir.
Les chevaux de compétition, par contre, y sont davantage exposés à cause de l’usage fréquent (et l’abus) de différentes substances "dynamisantes" telles les vitamines et autres produits "miracle" censés améliorer les performances.
On raconte beaucoup de choses à propos des coliques. Le terme désigne en fait une douleur violente d’origine abdominale, quelle qu’en soit la cause. Certaines n’ont pas pour origine un trouble digestif. C’est le cas des coliques ovariennes chez la jument, et aussi des coliques urinaires, qui concernent la vessie ou les reins. Mais il s’agit le plus souvent de coliques digestives causées, pour 80 % d’entre elles, par des erreurs alimentaires : la nourriture n’est pas de bonne qualité ou est avariée ; l’animal mange mal, soit parce qu’il est stressé, soit parce que sa table dentaire n’est plus en état.
On ne le répétera jamais assez :
- accordez au cheval tout le calme nécessaire à son repas
- fractionnez la ration journalière en plusieurs petites rations
- le fourrage se donne avant l’eau, et l’eau avant le grain