•L’Hémiplégie laryngée
Plus connue sous le nom de “Cornage”, cette affection se caractérise par une paralysie de la partie gauche du larynx (cordes vocales). Cette paralysie entraîne en affaissement de cette partie du larynx et de la corde vocale correspondante qui vibre bruyamment et involontairement au passage de l’air, et surtout, obture partiellement la trachée.
Symptômes :
Selon le cas, le système respiratoire émet des sifflement ou des ronflements quand il est plus ou moins sollicité. La capacité respiratoire est limitée, les performances du cheval s’en ressentent.
Comment l’éviter ?
Plusieurs causes peuvent être à l’origine du cornage : une complication laryngée de la gourme ou de la grippe ; un surdéveloppement de l’artère aorte dû à l’entraînement sportif peut léser le nerf du larynx ; l’injection intraveineuse manquée peut aussi provoquer des lésion à ce nerf ; ainsi qu’une prédisposition héréditaire.
Seule la chirurgie peut améliorer les choses en agrandissant l’ouverture laryngée. Lorsqu’un cheval ”corneur” est atteint de gourme ou d’urticaire, il est parfois nécessaire de recourir à la trachéotomie si, étant au repos, l’équidé a du mal à respirer.
•La Bronchite
Cette affection atteint les bronches. Lorsque qu’un agent nocif s’immisce dans ses poumons, ceux-ci produisent du mucus pour isoler l’élément indésirable et le cheval tousse pour se débarrasser de cet excès de sécrétions qui encombrent les bronches.
Symptômes
Toux. Le cheval s’essouffle plus vite et récupère plus difficilement. La bronchite seule peut être causée par des agents externes très divers. Ce qu’il faut surtout savoir, c’est qu’une fois installée, l’affection respiratoire rend le cheval beaucoup plus sensible aux virus et bactéries : grippe, rhinopneumonie, etc.
Comment l’éviter ?L’environnement joue une grande part dans tous les problèmes respiratoires.
Quand un cheval commence à tousser il convient de remédier d’abord à tous les facteurs susceptibles de provoquer cette toux : foin de mauvaise qualité, box mal situé, etc. Etant donné l’augmentation de l’exposition à d’autres maladies virales ou microbiennes, la mise à jour des vaccins (rappels) est doublement utile. Certains détails anodins peuvent favoriser l’apparition de cette affection, comme changer la litière en présence du cheval ou panser ce dernier dans son box (poussière) !
•La Bronchite C.O.P.D.
Il s’agit d’une bronchite qui ne cesse pas. L’allergie en est le plus souvent la cause.
Symptômes
Quintes de toux. Le cheval respire plus du ventre que de la partie antérieure des poumons (car près des bronches, c’est douloureux). L’effort sportif devient impossible.
Comment l’éviter ?
Il aurait fallu intervenir plus tôt en modifiant l’hygiène de vie du cheval en cherchant surtout à améliorer la qualité de l’air respiré. En l’absence d’alternative immédiate, la mise au pré est une solution. La qualité du foin et de la paille, notamment à l’heure actuelle, est à surveiller étroitement (voir aussi allergies).
•L’Emphysème pulmonaire
C’est le stade ultime, la ruine des poumons...
Les alvéoles pulmonaires ont subi des lésions irréversibles.
•Hémorragie pulmonaire induite par l’effort
Cette affection très fréquente est due à l’effort sportif trop important demandé au cheval. Très fréquente chez le cheval de course, l’hémorragie se produit au niveau de la fine cloison alvéolaire (là où le sang entre en contact avec l’oxygène respiré), par éclatement de vaisseaux sanguins capillaires. Le sang se retrouve alors dans les poumons, parfois en très faible quantité.
Symptômes
Présence de sang dans la trachée et/ou dans les naseaux. Réflexe de déglutition et toux. On observe généralement une diminution des performances au moment de l’hémorragie (due à une diminution de la capacité respiratoire), surtout chez les chevaux de course, et, dans une moindre mesure, chez les chevaux de manège. Souvent, le cheval baisse l’encolure et essaye de tousser pour expulser ce sang qui le gène. Cette affection laisse généralement des séquelles mais celles-ci sont souvent compatibles avec l’usage normal d’un cheval de selle qui ne fait pas de compétition.
Comment l’éviter ?
Un entraînement adapté et progressif, sans chercher à obtenir des performances très intenses et de longue durée, est le meilleur moyen d’éviter cette maladie.
Sources: internet
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